
Super User
Fiction Bergounioux
FICTION BERGOUNIOUX. DE CATHERINE A MIETTE
Marie Thérèse Jacquet
Bari, Edizioni B.A. Graphis
Coll. Marges critiques / Margini critici, n. 5
2006. Prix littéraire de « Francesistica » de Saint-Vincent, 2007
IL LIBRO
Ce travail se veut une lecture introductive à la production narrative de P. Bergounioux entre 1984 et 1995. Chaque récit est d’abord considéré singulièrement dans une tentative de saisie des mécanismes créatifs en œuvre, ce qui consentla mise en évidence de quelques structures fondantes de l’imaginaire bergounien; puis une remise en perspective de ces dix ans propose une lecture globale d’un cheminement scriptural, à la fois tout à fait spécifique et emblématique d’une certaine littérature française contemporaine.
INDICE
Un héritage lointain sculptures de Pierre Bergounioux photographies de Oliviero Skentel
Avant-propos
En forme d’introduction
Pour une lecture au singulier
I. Catherine
II. Ce Pas et le suivant
III. La Bête faramineuse
IV. La Maison rose
V. L’Arbre sur la rivière
VI. C’était nous
VII. La Mue
VIII. Le Matin des Origines
IX. L’Orphelin
X. Le Grand Sylvain
XI. La Casse
XII. La Toussaint
XIII. Points cardinaux
XIV. Miette
Repères d’une écriture
I. De quelques caractéristiques
II. De quelques figures
1. Le mouvement diastolique
1.1. L’hologramme
1.2. La boucle
1.3. Le réseau ou les fils de la vierge,
1.4. Le double
1.5. Le monde du rêve et de la rêverie
2. Le mouvement systolique
2.1. La figure du monstre
2.2. L’écran
2.3. L’ombre,
2.4. Les anomalies
2.5. L’ellipse
2.6. Le vide
III. De l’imaginaire
1. L’arbre
2. Le feu
3. La terre
4. L’eau
5. L’air
6. Les mélanges
Pour une lecture d’ensemble
En forme de conclusion
Bibliographie
1. Œuvres (1984-1995) de Pierre Bergounioux
2. Sélection de textes critiques sur l’œuvre de Pierre Bergounioux,
3. Œuvres théoriques de référence
Vers la dernière ligne
VERS LA DERNIERE LIGNE
Marinella Termite
Bari, Edizioni B.A. Graphis
Coll. Marges critiques / Margini critici, n. 4
2006
IL LIBRO
À travers l’appropriation de l’outil critique de la «fin», les écrivains d’aujourd’hui interrogent les limites de l’art en remettant en question la mimésis traditionnelle. Pourquoi chercher et évoquer les espaces liminaires d’un texte en continuelle transformation? Que reste-t-il des mécanismes d’encadrement dans une œuvre ouverte? En creusant les notions problématiques de visibilité et de linéarité autour de la dernière ligne, cette étude analyse les formes d’«illimitation» de l’extrême contemporain et met en place les enjeux de la «fractalisation de l’écriture» au nom des effets de la simultanéité et de la profondeur.
INDICE
Cordes de la narration photographies de Nicoletta Morolla
Objets finis, esprit vagabond de Marie Thérèse Jacquet
... au commencement
I. Une affaire de limites
1. Des limites
1.1. L’effet totalisation entre lecture et écriture
1.2. La visibilité de la clausule
1.3. La fausse clausule
1.4. Des clausules à contrainte
1.4.1. La fin heureuse
1.4.2. L’adresse aux ancêtres
1.4.3. L’artiste clausule
2. Des illimitations
2.1. Parodies de la fin
2.2. Réécritures
2.3. Boucles
II. L’écriture des bifurcations
III. L’écriture par oxymores
IV. L’écriture fragmentée de la cyclicité
4.1. Une écriture par failles
4.2. Une énième faille
V. L’écriture épuisée de l’échec
5.1. De la pensiveté
5.2. Des pratiques de l’inachèvement
5.3. De l’épuisement
5.4. De l’échec
VI. L’écriture de l’infini
... une dernière ligne
Bibliographie sélective
1. En lisant
2. En écrivant
Index des noms
RECENSIONI
Martine Motard-Noar, “Vers la dernière ligne by Marinella Termite (review)”, Women in French Studies, Volume 16, 2008, pp. 157-158.
Le jeu des arts
LE JEU DES ARTS
A cura di Matteo Majorano
Bari, Edizioni B.A. Graphis
Coll. Marges critiques / Margini critici, n. 3
2005
IL LIBRO
«Qu’est-ce que l’art aujourd’hui, au-delà de ce qu’il était jusqu’à hier?». Son domaine s’est démesurément élargi au point qu’implique tous les objets et les gestes qui sont « pensés au-delà de ce qu’ils étaient avant ». Aujourd’hui n’importe quel fragment de notre monde peur, semble-t-il, bénéficier d’une lecture artistique, n’importe quel produit humain qui fait partie de la vie et qui attend seulement qu’on le regarde, qu’on l’encadre et le pense de manière différente, contient potentiellement un point de vue artistique. Aujourd’hui, l’art est ceci: pas seulement, et peut-être pas tant, une manière de faire quelque chose que surtout une façon de «regarder» quelque chose. En ce sens, l’art s’est déplacé de l’extérieur du monde à l’intérieur de l’homme. Dans une certaine mesure, la littérature elle-même est attaquée par une telle condition, elle devient une façon de voir, et surtout d’apparaître. La parole littéraire est devenue une parole visuelle et visible: un regard qui fait les choses et les change et leur attribue le sceau de l’art. (M. Majorano)
INDICE
Au-delà de la matière sculptures de Pierre Bergounioux photographies de Nicoletta Morolla
Un regard qui change les choses de Matteo Majorano
Uno sguardo che cambia le cose di Matteo Majorano
Ouvertures
Matteo Majorano, L’art contre l’art et l’art de chacun
Pierre Bergounioux, Un art à part
Alain Fleischer, Ecrire: la main et la voix
Images
Dominique Viart, «Sur le motif»: l’image prise au mot
Elisabetta Longari, Letteratura e scrittura come modelli per le arti visive
Gianfranco Rubino, Jean Rouaud: les origines de l’art
Marie Thérèse Jacquet, Une écriture en fer
Rosa Galli Pellegrini, Déconstruire et reconstruire: L’Iconoclaste d’Alain Nadaud
Milena Maselli - Tanguy Viel, Conversation
Tanguy Viel, La fabrique de l’image
Mouvements
Marc Dambre, Benoît Duteurtre entre fictions, discours et arts: l’histoire en balance
Jean-Bernard Vray, Le roman connaît la chanson
Claude Arnaud, Le roman hors du roman
Jean-Luc Defromont - Camille Laurens, Entretien
Dino Verga, La narratività astratta
Variations
Dominique Gaultier, La découverte et la redécouverte d’auteurs
Andrea Gessner, Un giovane editore per una letteratura giovane
Mauro Giancaspro, La biblioteca pubblica, fucina di scrittura
Rosanna Gaeta, Coltivare lettori
Résumés
Index des noms
RECENSIONI
Sonia Assa, « Le jeu des arts: L’écriture et les arts by Matteo Majorano (review) », Women in French Studies, Volume 15, 2007, pp. 154-146
Maude Poissant, « Le jeu des arts », Acta fabula, vol. 7, n° 3, Juin-Juillet 2006
Tueur en pages
TUEURS EN PAGES. ENQUETE SUR QUELQUES ROMANS POLICIERS A LA FIN DU XXEME SIECLE
Francesca Lovece
Editore: B.A. Graphis, Bari
Coll. Marges critiques / Margini critici, n. 2
2004, pp. 212.
INDICE
Préface. Le chantier du roman de Matteo Majorano
Prefazione. Il cantiere del romanzo di Matteo Majorano
Introduction. Un genre sous échec
1. Histoire minime des littératures policières
1.1. La naissance du roman policier
1.2. De roman populaire à roman à énigme
1.3. Le roman criminel
1.4. L’âge d’or du roman-problème
1.5. De l’hard-boiled au roman noir
1.6. Le roman de série noire
1.7. Le polar: suspense, espionnage et autres séries
1.8. Le néo-polar
1.9. Le présent des littératures policières
2. Des squelettes de romans
2.1. Éthique en toc
2.2. 1280 âmes
2.3. Chasse à l’homme
2.4. Ne crie pas
2.5. La crème était presque parfaite
2.6. Peabody met un genou en terre
2.7. Question de symétrie
2.8. Le concile de pierre
3. Le fil noir du temps
3.1. Le bout ultime du fil
3.1.1. La fin presque parfaite
3.1.2. La normalité pas normale
3.1.3. L’ouverture possible
3.2. Commencements de la mort
3.2.1. L’apprentissage du suspense
3.2.2. Le temps quantique
3.2.3. Le rythme des personnages
4. Les faiblesses des enquêteurs
4.1. Les mensonges de l’Histoire
4.2. La charge des dépendances
4.3. La phobie de la chair
5. Pour l’amour d’un assassin
5.1. La famille
5.2. Le désir sexuel
5.3. La fugue d’amour
6. L’esthétique du crime
6.1. Meurtres en famille
6.2. La voix de l’assassin
6.3. L’écrivain est un bon assassin
7. La hiérarchie des victimes
7.1. Trois victimes choisies
7.2. Des victimes rituelles
7.3. La technique avant la victime
7.4. Des victimes sérielles
Conclusion. Pour achever cette enquête et comprendre
Bibliographie
1. Romans policiers des auteurs sélectionnés pour l’année 2000
2. Autres romans des auteurs sélectionnés
3. Romans de référence d’autres auteurs
4. Matériaux critiques
5. Bibliographie essentielle sur le genre policier
Index des noms
Le goût du roman
LE GOUT DU ROMAN. LA PROSE FRANÇAISE: LIRE LE PRESENT
A cura di Matteo Majorano
Editore: B.A. Graphis, Bari
Coll. Marges critiques / Margini critici, n. 1
2002, pp. 320.
INDICE
Matteo Majorano, Introduction / Introduzione
L’extrême contemporain et ses imaginaires
Matteo Majorano, Poussière de romans
Olivier Rolin, Un écrivain doit-il aimer son époque?
Dominique Viart, Les “Fictions critiques” dans la littérature contemporaine
Pierre Bergounioux, L’invention du présent
Ida Porfido, Le questionnement de l’histoire par le roman
Tiphaine Samoyault, L’amitié
Valeria Gramigna, Confessions d’un lecteur
Eclairages: approches ciblées
Maryline Desbiolles - Fabrizio Versienti, Entretien
Liana Nissim, L’extrême contemporain dans les marges. Trois cas exemplaires
Etienne Rabaté, Lecture de L’Adversaire d’Emmanuel Carrère: le réel en mal de fiction
Marie Thérèse Jacquet, Ecrire en crabe
Marinella Termite, Respire de Anne-Sophie Brasme: un début d’écriture?
Gianfranco Rubino, Didier Daeninckx: le poids du passé
Emanuele Trevi, “...dans un abject paroxysme”. Sulla poesia di Michel Houellebecq
Marc Dambre, Olivier Rolin romancier et les “puissances orageuses de l’histoire et des lettres”
Rosanna Gorris, “Venus d’ailleurs”: Agota Kristof et les autres
Franca Bruera, De l’authentification de la fiction à la fictionnalité du réel: Une autre histoire de la littérature française de Jean d’Ormesson
Sara Bonomo - Antoine Volodine, Entretien
L’extrême contemporain: ponts entre deux cultures
Franco Cassano, France-Italie: confrontation d’identités
Gérard Bobillier, Un point de lucidité
Daniela Di Sora, Avventure di un’autrice francofona in Italia:il caso Amélie Nothomb
Simone Caltabellota, La politica editoriale di Fazi e la scena letteraria francese contemporanea
Francesca De Cesare, Invito a leggere i romanzi
Matteo Majorano, Conclusions / Conclusioni
Index des noms
RECENSIONI
Marie NDiaye, Niente di umano
MARIE NDIAYE, NIENTE DI UMANO.
Con testo originale a fronte.
Introduzione e traduzione di Ida Porfido.
Tradurre. Edizioni B.A. Graphis, 2009.
ISBN 978-88-7581-134-1
Niente di umano è un’opera composta in occasione della quinta edizione del Festival Temps des Paroles, organizzato nel 2004 intorno al tema dei “fantasmi”. Due donne, Bella e Djamila, desiderano con forza lo stesso appartamento. Un tempo erano molto vicine, persino amiche. Ma una era ricca, l’altra no. Il passato, uno dei fantasmi dell’opera, impone il perseguimento di una rivincita. Così le due protagoniste si dilaniano sotto gli occhi di un uomo, Ignace, e le parole escono loro di bocca in maniera disordinata, delirante, misteriosa. E poi c’è la presenza di una strana bambina, la figlia di Djamila, “una piuma”, “un sospiro”, una corrente d’aria gelida, l’incarnazione di una tenera infanzia o di una cattiva coscienza...
Marie NDiaye è autrice di romanzi, racconti, opere teatrali e libri per ragazzi. Ha cominciato a scrivere molto presto e, a soli diciassette anni, ha pubblicato il suo primo romanzo, Quant au riche avenir, riscuotendo i consensi della critica. Tuttavia, è con Rosie Carpe, del 2001, che ha ottenuto un ampio e indiscusso succeso, tanto da aggiudicarsi il Prix Femina.
Benché considerata un’autrice di opere in prosa, Marie NDiaye ha scritto anche numerosi testi teatrali, tra cui Papa doit manger, nel 2003, che ormai figura nel repertorio della Comédie Française. Nel 2009 ha vinto il premio Goncourt.
Olivier Cadiot, Fairy Queen
OLIVIER CADIOT, FAIRY QUEEN.
Con testo originale a fronte.
Traduzione di Ida Porfido.
Tradurre. Edizioni B.A. Graphis, 2008.
ISBN 978-88-7581-112-9
Fairy queen è un’opera ambientata nella casa parigina dove, tra la prima e la seconda guerra mondiale, la scrittrice americana Gertrude Stein ha vissuto con Alice Toklas, compagna e segretaria tuttofare. Narra di una giovane artista che viene invitata a pranzo dalla papessa dell’avanguardia europea e si esibisce davanti ai suoi illustri ospiti.
Frugando nell’intimità delle sue celebri donne, e divertendosi a mostrarci una Stein tanto pronta a lanciarsi in brillanti disquisizioni estetiche quanto a stramazzare al suolo completamente ubriaca, l’autore invita il pubblico a partecipare a un’avventura umana e intellettuale tra le più straordinarie del Novecento.
Olivier Cadiot è una figura orginale di poeta, drammaturgo, romanziere e critico contemporaneo. Indagando con acume i legami tra passato e presente, sin dai suoi esordi ha saputo immaginare una serie di storie e personnagi (tra cui il ricorrente Robinson Crusoe) che sembrano trovare nel palcoscenico il luogo più adatto per dispiegare la loro energia propulsiva. La questione della velocità, con il suo doppio regime di accelerazione e decelerazione, infatti, è al centro del suo lavoro di ricerca, insieme all’oralità, che rende la sua lingua inconfondibile, di volta in volta lirica e iperrealista, irresistibilmente ludica e audace.
Jöel Pommerat, Questo figlio
JÖEL POMMERAT, QUESTO FIGLIO
Con testo originale a fronte.
Traduzione di Ida Porfido.
Tradurre. Edizioni B.A. Graphis, 2009.
ISBN 978-88-7581-081-8
Questio figlio è il risultato di un progetto commissionato a Joël Pommerat della Caisse d’allocations familiales, dipartimento del Calvados. Con il titolo Qu’est-ce qu’on a fait?, lo spettacolo ha debuttato l’8 gennaio 2003 a Hérouville-Saint-Clair, al Centre dramatique national de Normandie, con la regia dello stesso Pommerat.
Joël Pommerat è autore e regista. Nel 1990 fonda la Compagnie Louis Bouillard e inizia a presentare i suoi spettacoli nel teatro parigino de la Main d’Or. Col tempo una vera e propia rete di sostegno cresce intorno alla compagnia e consente l’allestimento della trilogia Pôles, Treize étroites têtes e Mon ami e, successivamente, di Grâce à mes yeux, Qu’est-ce qu’on a fait?, Au monde, Le petit chaperon rouge, D’une seule main, Les marchands, Cet enfant. Riconosciuta come una tra le realtà più significative del teatro contemporaneo francese, dal 2000 la compagnia riceve diversi contributi per l’attività che svolge in campo drammaturgico, mentre dal 2003 i testi di Pommerat vengono regolarmente pubblicati dell’editore francese Actes Sud-Papiers.
Pauline Sales, L'infusione
PAULINE SALES, L’INFUSIONE.
Con testo originale a fronte.
Traduzione di Ida Porfido.
Tradurre. Edizioni B.A. Graphis, 2006.
ISBN 88-7581-060-5
L’infusione di Pauline Sales è un atto unico, privo di scene o di sequenze interne, basato su una strana, talvolta inquietante triangolazione tra esseri umani e dimensioni esistenziali. Una sera marito e moglie hanno una dicussione nel salotto di casa. L’intervento di un terzo personaggio li aiuta a spezzare il circolo vizioso dei loro rapporti e ad affrontare le conseguenze di un evento ineluttabile. I pochi oggetti in scena sottolineano il fluire del tempo e le trasformazioni in atto: un telefono che squilla ripetutamente, una tazza di tisana che passa di mano in mano, una sigaretta accesa e lasciata a metà. Di volta in volta dolenti, irati, dubbiosi o affranti, i protagonisti di quest’opera sembrano creature fantomatiche, irreali, colte nell’istante in cui varcano quel labile confine che separa la concretezza della vita dall’annientamento della morte.
Pauline Sales è attrice e autrice di teatro. La sua prima opera, Dépannage, è stata realizzata per il Festival de Blaye nell’agosto 1999 con la regia di Laurent Laffargue. Nell 2000 ha scritto per il Royal Court Theatre di Londra Il aurait suffi que tu sois mon frère, presentata a marzo 2002. La Bosse, Cake e Le Groenland sono state oggetto di letture pubbliche e messe in scena rispettivamente nel 2000, 2002 e 2004. L’infusion (2004) e Désertion (2005) sono state scritte perla Comédie de Valence con cui Pauline Sales collabora attivamente dal 2002.
Nouve solitudini
NUOVE SOLITUDINI. MUTAMENTI DELLE RELAZIONI NELL’ULTIMA NARRATIVA FRANCESE
A cura di Matteo Majorano
Quodlibet Studio. Lettere. Ultracontemporanea
Critica e storia letteraria
ISBN 9788874624836
2012, pp. 256
140x215 mm, brossura
IL LIBRO
La letteratura – come del resto tutte le forme artistiche – è capace di far emergere aspetti oscuri dell’esperienza umana, trasformandoli spesso in risorse vitali. Così è anche per la solitudine, condizione particolare attraversata da ogni individuo: le solitudini sono tante, almeno quante sono le esperienze umane chiamate a riempire le pagine dei romanzi. Una presunta ala “nobile” della solitudine è quella concettuale, che coesiste con una seconda, poco “aristocratica”, anzi plebea, che comprende uno straordinario e variegato catalogo: solitudini quotidiane, disperate, a volte piccole, altre infinite.
Così, almeno fino a qualche tempo fa, si è presentata la solitudine nella letteratura, e nella letteratura francese in maniera più marcata. Ma cosa accade oggi tra le carte del romanzo? Cosa è cambiato nella presenza di questa materia, incandescente e glaciale? La solitudine la si guadagna e la si difende, senza nemmeno più la ragione forte di essere artista? E se la solitudine non fosse né bella né brutta, ma solo umana, senza drammi e senza gloria? Se non fosse più un elemento di distinzione per nessuno, ma solo uno spazio reale della vita di ciascuno, quando la vita non ha più bisogno di finzioni? Il volume, mettendo a fuoco queste domande, prova a tracciare delle risposte, affronta casi specifici e, nel suo complesso, rappresenta una chiave d’accesso ad un tema cruciale della letteratura contemporanea, francese e non solo. (Majorano)
INDICE
Matteo Majorano, Lo stato delle cose
Matteo Majorano, L’état des choses
Matteo Majorano, Solitudes au virage
Solitudini da raccontare
Philippe Adam, Sans lunettes noires
Gianfranco Rubino, Solitudes familiales
Bruno Blanckeman, «Je ne vis pas comme ils vivent…» Imaginaires et esthétiques de la solitude dans le roman contemporain
Mathieu Riboulet, Singulier solitaire
Dominique Rabaté, Polyphonie du solitaire: le Robinson d’Olivier Cadiot
Carine Capone, Seuls, les chœurs solitaires de Laurent Mauvignier
Valeria Gramigna, Violaine Schwartz: solitude en écho
Pauline Klein, L’imposture
Jean-Bernard Vray, L’œuvre d’Yves Ravey. Exode et élection: devenir juif
Sylvie Germain, La solitude comme lieu
Marinella Termite, Géométries solitaires: Pierre Péju et Éric Reinhardt
Mettere in rete la solitudine
Giusi Alessandra Falco, Webcritica: voci nuove dalla rete
Alessandra Casella, La TV degli scrittori per i lettori
Jacopo Cirillo, Il rapporto tra libri e lettori nel web 2.0
Abeline Majorel, La communauté des lecteurs à l’œuvre sur le web
Anne-Sophie Demonchy, La critique littéraire sur le web: plus libre et plus propice au débat d’idées
Marie Thérèse Jacquet, Des solitudes, ensemble