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Recensioni (122)

Lunedì, 01 Ottobre 2018 16:23

Dans l'eau je suis chez moi

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Aliona Gloukhova, Dans l'eau je suis chez moi, Paris, Verticales, 2018, 117 p.

Lunedì, 01 Ottobre 2018 16:12

Faire mouche

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Vincent Almendros, Faire mouche, Paris, Minuit, 2018, 127 p.

Lunedì, 01 Ottobre 2018 15:51

Une immense sensation de calme

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Laurine Roux, Une immense sensation de calme, Paris, Les Éditions du Sonneur, 2018, 121 p. 

Domenica, 09 Settembre 2018 17:18

Dans l'eau je suis chez moi

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Aliona Gloukhova, Dans l'eau je suis chez moi, Paris, Verticales, 2018, 117 p.

L'autore

Nata a Minsk (Bielorussia) nel 1984, Aliona Gloukhova ha seguito studi di Arti visive all'Università di San Pietroburgo prima di lavorare come traduttrice, insegnante e organizzatrice di eventi culturali. Nel 2015 ottiene un Master in creazione letteraria all'Università Paris-8, durante il quale scriverà il suo primo romanzo Dans l’eau je suis chez moi. I fatti cui si ispira il romanzo sono stati oggetto di un documentario realizzato da Etitza Gueorguieva, nella primavera del 2018.

Maggiori informazioni:

https://www.alionagloukhova.com/

Il romanzo

Estratto:« Tout le monde boit à cette époque dans cette ville. Les pères de mes copines de classe boivent, nos voisins boivent, nos profs à l'école, eux aussi, boivent. Pour moi, la ville de Minsk est comme un gros animal de pierre, ou comme une boîte en carton. Je vois mon père qui marche parmi les rues, je vois son manteau en peau de mouton retournée, il est tout seul, et je ne peux rien faire. C'est une ville où l'on courbe la tête à l'intérieur de son manteau, où l'on se cache les mains. Dans cette ville il faut boire pour trouver du courage. »

Nel novembre 1995 il padre di Aliona Gloukhova scompare nel naufragio di un veliero. Youri era un fisico. Escluso dal Partito comunista, diventa alcolizzato e di tanto in tanto scompare; Aliona se ne ricorda quando, da piccola, doveva, talvolta, impedirgli di uscire da casa per andarsi a comprare alcool. Quando egli progetta un viaggio in India per mare con amici di fortuna, si tratta di un vecchio sogno che volge in tragedia in quanto il loro veliero naufraga al largo della Turchia. Poiché il suo corpo non è mai stato ritrovato, il lutto è impossibile. Tutte le congetture sono possibili: l’uomo, peraltro eccellente nuotatore, è forse annegato, forse si è lasciato portare dalle onde senza lottare, o forse no; forse, ha colto questa occasione per andarsene definitivamente e cambiare vita.

Anche la scrittura è fluida come l'acqua in cui è scomparso suo padre. La figlia racconta l'assenza e traccia il ritratto di quest'uomo sfuggente. Aliona Gloukhova affronta il mistero in ogni prospettiva, immaginando per suo padre incredibili vite da avventuriero. Ma, se c'è un luogo in cui ella lo raggiunge veramente, questo luogo è la parola «scomparsa», che non è la morte. Aliona vede suo padre ovunque, in sogno, nei suoi ricordi, anche se l'immagine è sfumata, appare a «singoli pezzi». Ci sarebbe, dunque, un paese che chiameremmo la scomparsa, uno spazio tra le pieghe della lingua madre e della lingua d'adozione. La scrittura piuttosto che il vuoto, in cui il verbo si fa carne in un atto di creazione demiurgica. L'acqua è un elemento essenziale del testo poiché è lì che ci si sente bene; d'altronde, ella si confronta con un pinguino, più a suo agio in un elemento liquido che sulla terraferma. Suo padre ha forse vissuto una mutazione e si è trasformato in un delfino? Forse voleva lasciare il suo paese con la speranza che l'erba fosse più verde altrove? Chissà? A sua figlia non restano che supposizioni e chimere da condividere con noi.

Le prime pagine

http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Verticales/Verticales/Dans-l-eau-je-suis-chez-moi#

 

Aliona Gloukhova, Dans l'eau je suis chez moi, Paris, Verticales, 2018, 117 p.

L'auteur

Née à Minsk (Biélorussie) en 1984, Aliona Gloukhova a suivi des études d’Arts visuels à l’Université de Saint-Pétersbourg avant de travailler comme traductrice, journaliste, enseignante et organisatrice culturelle. En 2015, elle obtient un Master de création littéraire à l’Université Paris-8, pendant lequel elle écrira son premier roman Dans l’eau je suis chez moi. Les faits qui ont inspiré ce roman ont fait l’objet d’un documentaire réalisé par Etitza Gueorguieva, au printemps 2018.

Plus d'info:

https://www.alionagloukhova.com/

Le roman

Extrait:« Tout le monde boit à cette époque dans cette ville. Les pères de mes copines de classe boivent, nos voisins boivent, nos profs à l'école, eux aussi, boivent. Pour moi, la ville de Minsk est comme un gros animal de pierre, ou comme une boîte en carton. Je vois mon père qui marche parmi les rues, je vois son manteau en peau de mouton retournée, il est tout seul, et je ne peux rien faire. C'est une ville où l'on courbe la tête à l'intérieur de son manteau, où l'on se cache les mains. Dans cette ville il faut boire pour trouver du courage. »

En novembre 1995, le père d’Aliona Gloukhova disparaît dans le naufrage d’un voilier. Youri était physicien. Exclu du Parti communiste, il devient alcoolique et de temps en temps disparaît ; Aliona s’en souvient qui, petite, devait parfois empêcher son père de sortir de l’appartement pour s’acheter de l’alcool. Quand il projette un voyage en Inde par voie de mer avec des amis de hasard, c’est un vieux rêve qui tourne à la tragédie lorsque leur voilier fait naufrage au large de la Turquie. Son corps n’ayant jamais été retrouvé, le deuil est impossible. Toutes les conjectures sont possibles : l’homme, pourtant excellent nageur, est peut-être mort noyé, peut-être s’est-il laissé emporter par les flots sans lutter, mais peut-être pas ; peut-être a-t-il saisi cette occasion pour partir définitivement et changer de vie.

L’écriture elle-même est fluide comme l’eau qui a fait disparaître son père. Sa fille raconte l’absence et compose le portrait de cet homme insaisissable. Aliona Gloukhova tourne le mystère dans tous les sens, imaginant pour son père des vies d’aventurier incroyables. Mais, s’il est un endroit où elle le rejoint vraiment, c’est dans ce mot de « disparition », qui n’est pas la mort. Aliona voit son père partout, en rêve, dans ses souvenirs, même si l’image est nuancée, apparaît en « pièces détachées ». Il y aurait donc un pays qu’on appellerait la disparition, un espace entre les plis de la langue maternelle et de la langue d’adoption. L’écriture plutôt que le vide, où le verbe se fait chair dans un acte de création démiurgique. L'eau est un élément essentiel du roman puisque c’est là qu’elle se sent bien ; elle se compare d’ailleurs à un pingouin, plus à l’aise dans l’élément liquide que sur la terre ferme. Son père lui aussi a peut-être vécu une transformation et s’est métamorphosé en dauphin ? Peut-être voulait-il quitter son pays dans l’espoir que l’herbe serait plus verte ailleurs? Qui sait ? Sa fille en est réduite à des suppositions et à des chimères qu’elle partage avec nous.

Les premières pages

http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Verticales/Verticales/Dans-l-eau-je-suis-chez-moi#

Mercoledì, 18 Ottobre 2017 14:37

Gli origami nei libri: tre suggerimenti

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cranesYasunari Kawabata, Mille gru, SE, 2010 - un amore giapponese in cui l'eternità promessa dalle mille gru si scontra con gli ostacoli della vita e con la morte.

Mercoledì, 18 Ottobre 2017 10:41

Gli origami nelle canzoni: una playlist

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perturbazioneAnche nelle canzoni troviamo gli origami, in tutti i generi musicali: dal pop al folk, fino al rock e al j-rock, e persino al RAP. Indossate le cuffie, prepariamoci all'ascolto.

Mercoledì, 18 Ottobre 2017 10:05

Gli origami nel cinema

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blade runnerMolto spesso, gli origami appaiono nei film, e, curiosamente, si fanno vedere nelle storie più inattese, comparendo come dettagli minuscoli che finiscono per interferire col corso della storia. Eccone una scelta accurata, tra i titoli più belli.

Martedì, 23 Maggio 2017 09:12

Monsieur Origami

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ceci jeanmarc 16 drMonsieur Origami è uno dei romanzi finalisti del Prix Murat 2017

Il romanzo: Casparo è un giovane orologiaio, e sta studiando tutte le misure del tempo possibili, per realizzare il suo progetto: creare un orologio dal meccanismo raffinato, capace di restituire la complessità del tempo.

Martedì, 23 Maggio 2017 08:58

Marcher droit, tourner en rond

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venetMarcher droit, tourner en rond, è uno dei romanzi finalisti del Prix Murat 2017

Il romanzo: Guardare il mondo con gli occhi della sindrome di Asperger può colorare la realtà in modo insolito, rendendola diversa da quella cui, di solito, si è abituati.

Martedì, 23 Maggio 2017 08:40

La femme au colt 45

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redonnLa femme au colt 45 è uno dei romanzi finalisti del Prix Murat 2017

 

Il romanzo: Lora è una donna in fuga: si è lasciata alle spalle il suo Paese natale, col suo regime politico asfittico, la sua vita, le persone che amava.

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